
Marie Louise Sorbac, artiste contemporaine, s’est consacrée à la sculpture depuis de nombreuses années et notamment à la sculpture animalière. Son bestiaire compte de nombreux animaux: taureaux, oiseaux, ours, lionne ou éléphant, tous réalisés en bronze.
Née à Buenos-Aires d’un père français et d’une mère argentine, Marie Louise Sorbac grandit imprégnée par cette double culture dans une famille de trois générations de collectionneurs et de décorateurs. Décidée à rejoindre la France pour intégrer les Beaux-Arts de Paris dès l’obtention de son baccalauréat, elle prend finalement une autre voie qui la mènera à une belle carrière dans la publicité et le luxe. C’est à l’aube de ses cinquante ans que Marie Louise Sorbac reprend le chemin de la création artistique pour sculpter sa première pièce dans la terre, à la suite de quoi elle se formera aux ateliers d’arts plastiques de sa ville et se consacrera entièrement à la sculpture.
Depuis près d’une quinzaine d’années, Marie Louise Sorbac expose régulièrement son travail en galerie à Paris et en Belgique, ainsi qu’à l’occasion de différentes foires d’art contemporain ; elle a également eu la chance de voir ses sculptures présentées dans des lieux aussi prestigieux que l’UNESCO ou l’ambassade d’Argentine. En 2015 elle obtient le prix François Pompon décerné lors du Salon National des Beaux-Arts.
Aujourd’hui, Marie Louise Sorbac est largement reconnue pour son travail artistique autour de la sculpture animalière. Sans même les dessiner au préalable, elle façonne des animaux aux proportions parfaites qui ont pris forme grâce à une simplicité radicale du trait. Epuré, minimaliste, le bestiaire de Marie Louise Sorbac n’en est pas moins chaleureux et attachant. Chacun a son prénom : Pablo le taureau, Serena la lionne, Prosper l’ours, Valentin l’éléphant… Chaque animal possède sa propre mythologie et renvoie à une part de la personnalité de l’artiste ; en effet chacune de ses créations fait écho à des anecdotes de sa vie passée ou à des valeurs qui lui sont chères. Tous réalisés dans des dimensions « domestiques », entre trente et cinquante centimètres de hauteur, ils nous invitent à les considérer comme des compagnons du quotidien plus que des figures figées. L’artiste pose souvent en compagnie de ses animaux, une main amicale sur la tête de Patagonia ou de Prosper ou les enlaçant avec une certaine bienveillance maternelle. Le bronze, patiné ou poli avec grande finesse, donne également à ces animaux toute l’élégance qui accompagne la pureté de leur silhouette.
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