De ses années d’enfance passées sur le continent africain, Marine de Soos a ramené des images et une ouverture au monde qui continuent d’alimenter sa pratique artistique. Tels des objets chamaniques, ses bronzes sont chargés d’émotions vécues qu’ils transmettent à ceux qui les regardent.
Marine de Soos garde de son enfance une ouverture au monde qui imprègne son parcours autant que sa création. Formée à la sculpture auprès du maître américain Jonathan Hirschfeld, elle puise son inspiration dans les paysages de l’Orient et de l’Afrique : un pêcheur Badjo en Indonésie, une caravane au Sahara, un « pousseur de lune » plein d’allant et d’une joie communicative…
Chacune de ses sculptures a son histoire, qu’il s’agisse du souvenir d’un moment vécu ou bien d’une scène imaginaire, recomposée à partir d’images glanées de-ci de-là : le geste d’une main, la position d’un pied, une tête penchée… Quelle que soit l’image de départ, celle-ci est toujours associée à une émotion : « Je n’arrive à travailler que quand je suis dans l’émotion » dit l’artiste qui affirme ne pas avoir de « vision à terme de ce [qu’elle va] pouvoir créer ». L’émotion pour seul guide et, à l’arrivée, une invitation au voyage qui distille une rare poésie et plonge le spectateur dans un état contemplatif…
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Les œuvres de Marine de Soos font partie de prestigieuses collections privées, dont celles de la Sacem ou de l’Oréal.