Originaire de Lille, Delphine Brabant (1964) est issue d’une famille d’artistes. Delphine se tourne très tôt vers la sculpture, élève de Jean-Marc Lange dans les années 1990, elle vit et travaille aujourd’hui en région parisienne.
Son apprentissage s’est d’abord concentré sur le modelage d’après modèle vivant. Alors encore attachée à la représentation de la figure humaine, Delphine Brabant débute ses recherches autour des notions de groupe et de verticalité. Elle commence par façonner des sculptures où s’élèvent des « forêts d’Êtres » élancés.
Toujours inspirée par la verticalité et en quête d’un certain élan ascendant, l’artiste s’éloigne peu à peu de la figuration pour privilégier des formes géométriques et épurées laissant cette fois apparaitre l’image d’un édifice. Effectivement imprégnée de l’idée de construction, Delphine Brabant compose ses sculptures à la manière d’une architecte en assemblant et imbriquant multitudes de formes aux lignes simples.
A la recherche quasi obsessionnelle d’une composition harmonieuse, Delphine Brabant s’attache pourtant à la contradiction des forces. Ses sculptures cherchent l’alternance du plein et du vide, de la stabilité précaire, de la sensibilité rigoureuse, de la force et de la fragilité.
Delphine Brabant confronte aussi les matières, parfois nobles et pérennes, parfois brutes et détournées. L’artiste travaille le bronze, l’acier, le béton, le plâtre, l’argile mais aussi la pierre et le bois.
Qu’elle apprécie la rigueur de la taille directe, les surprises que les aspérités du bois révèlent, la couleur du plâtre ou le modelage de la terre, l’artiste aime avant tout la matière et bâtir avec elle des constructions géométriques architecturées.
Introducing Delphine BrabantL’œuvre de Delphine Brabant se lit comme une quête. Celle d’une vibration qui naîtrait de la confrontation de forces opposées : l’ombre et la lumière, le vide et le plein, l’équilibre et le déséquilibre… Cette recherche s’...
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